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C'est normal

C'est normal

Texte/Mise en scène

de Sabine Presolana

Création - Durée 1h25

À la naissance de Fanny et Nicolas, leur “parrain le bonne fée” a déposé des voeux au-dessus de leur berceau : Fanny sera une mère épanouie et Nicolas un mari fort et protecteur.

Les enfants grandissent et se rencontrent. Ils s’aiment, ils ont tout pour être heureux… Si ce n’est que leurs aspirations ne sont pas conformes à ce que le monde a décidé pour eux.

Travail, famille, amis... Comment sortir du moule quand l'ensemble de notre éducation nous y a poussés ?

Il suffirait peut-être de se réveiller, comme d'un cauchemar après une nuit agitée.
Avec  : Anna Burlot, Aurélia Ciano, Tom Lovighi, Alexandre Cattez

Un mot sur le spectacle

Avec "C'est normal", je souhaitais questionner les stéréotypes de genre.

 

Ici, les personnages n’ont jamais questionné leur éducation : tout se passait bien pour eux dans un monde teinté de bleu électrique et de rose fushia. Jusqu'au jour où leur destin les rattrape : la société, incarné par leur Bonne fée, viendra les sommer de correspondre au moule attendu d'eux : une femme de 25 ans doit songer à donner la vie. Un homme du même âge se doit d'avoir une situation financière stable, pour accueillir cet enfant à venir - entre autres choses.

 

Il est donc des comportements attendus (et d’autres interdits), selon le genre auquel on appartient. Sans jugement, C’est normal propose au spectateur un regard nouveau. Les situations sont poussées à leur paroxysme afin d’aller au bout du raisonnement. C’est pourquoi l’univers onirique fait partie intégrante de notre recherche : sous couvert de semi-réalité, il est bien plus facile d’explorer les dérives possibles de notre éducation genrée.

 

En cherchant à apprivoiser notre rapport au cliché, nous découvrirons peut-être ce qui l’a fait devenir tel, sur quelle part de réalité il se fonde et comment s’en débarrasser pour vivre un parcours unique, personnel, exempt de tout scénario préétabli.

Sabine Presolana

LA PRESSE EN PARLE

"C'est normal, ou le théâtre comme miroir de nous-mêmes".

"Il était une fable met un coup de projecteur bienvenu sur des injonctions sociales tant intériorisées qu’on ne les remarque même plus." 

Article à retrouver dans son intégralité ici.  

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